(Aedam Musicae, 2014)
Si nous sommes aujourd’hui libérés de la spoliation « minimale » des années 2000, celle-ci n’a malheureusement pas conduit à la redécouverte des origines de cette esthétique ; elle a plutôt démontré que la musique électronique populaire de danse a fait la boucle d’elle-même et, preuve paradoxale de sa maturité, qu’elle entre dans une phase de retours cycliques. Cet oubli contemporain prouve aussi qu’il est toujours nécessaire de rappeler l’histoire de cette musique, dont la chronologie ne demande qu’à être affinée : plus cette histoire sera précisément connue et mieux ses grandes lignes s’inscriront dans le savoir collectif.
C’est en multipliant ce type d’approches spécifiques et l’exploration de ces cas particuliers, hors du commun, que la spécificité musicale de la techno pourra enfin être appréhendée dans toute sa réalité artistique. Pour que la tradition de la musique techno ne devienne pas un sillon fermé.
Ils en parlent :