(PUF, 2016)

Il n’est plus possible de donner foi au mythe du savant qui, au moment de se mettre au travail, abandonnerait tout de ses attaches, de ses passions, de ses antipathies. Chacun reconnaît aujourd’hui qu’en sciences humaines, précisément parce qu’elles sont humaines, la personnalité et le destin du chercheur sont tout sauf indifférents. C’est sans doute plus vrai encore quand il s’agit d’histoire. Une douzaine d’historiens de France et d’ailleurs s’interrogent ici sur le rapport entre leurs histoires personnelles et la « grande » histoire qu’ils écrivent. On ne saurait imaginer une communauté plus diverse par les origines, les âges, la formation, les objets d’études… Mais tous se sont prêtés au jeu en revenant sur les chemins de l’intelligence et du cœur qu’ils ont parcourus pour devenir les chercheurs qu’ils sont.

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